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Titre du blog : Trucs inutiles pour briller en société !
Auteur : je-suis-intelligent
Date de création : 08-09-2007
 
posté le 08-06-2008 à 11:28:03

A TABLE!

 

 

 



 

Pourquoi dit-on "mettre la table" ?

 

 

Au Moyen âge, on mettait réellement la table, c'est à dire qu'on installait des tréteaux sur lesquels on posait des planches...

 

 

 

Pourquoi trouve-t-on des couteaux à bout ronds?

 

 

 

Le cardinal de Richelieu irrité que les gentilshommes se curent les dents à table avec leur couteau, demanda à son coutelier d'arrondir les bouts de ces ustensiles en promulguant un édit en 1610. 

 

 

 

Pourquoi ne doit-on pas couper la salade avec un couteau?

 

 

 

Les couteaux étaient souvent en argent, or l'argent avec le vinaigre ce n'est pas terrible...

 

 

 

Depuis quand utilise-t-on les couteaux à table?

 

 

 

En pierre ou en bronze à la préhistoire, le couteau fut en fer chez les Celtes et devint fermant chez les Romains. Au moyen Age, le couteau était un objet personnel que l'on portait à la ceinture ou dans un étui. Il y avait de grands couteaux réservés aux écuyers tranchants qui découpaient et tranchaient la viande. De petits couteaux étroit, le "parepains", servaient à plusieurs usages; préparer la tranche de pain du tailloir, piquer la viande et la porter à la bouche par le bout pointu de la lame. Avec l'apparition de la fourchette pour piquer les aliments, le bout de la lame du couteau s'arrondit peu à peu.

Les couteaux de table ont commencé à se différencier selon leur usage au cours du 17e siècle. En 1929, l'Econome, couteau éplucheur, fut breveté par Pouzet et fabriqué à Thiers.

 

 

 

Connaissez-vous l'histoire de la fourchette?

 

 

 

 

L'histoire de la diffusion en Europe de la fourchette (couvert à dents pointues avec un manche) a pris neuf siècles. Au moyen Age, la fourchette n'avait que deux dents et était un objet aussi rare que luxueux, avec un manche en cristal ou en ivoire. jusqu'au milieu du 17e siècle en France, on mangeait avec ses doigts. la fourchette fut introduite par la reine Catherine de Médicis, au 16e siècle, et apparut à la table de son fils; le roi Henri III. Invité à quelques festins de la noblesse vénitienne par le doge, Henri III fut intrigué par un ustensile de table qu'il n'avait encore jamais vu: un manche finement ouvragé en corne, en ivoire ou en pierre dure, prolongé par deux dents effilées. Cet accessoire ingénieux qui se nommait "fourchette (petite fourche) présentait le double intérêt de piquer les viandes plus élégamment qu'avec ses doigts ou la pointe d'un couteau, en évitant de tacher cette fraise tuyauté et empesée que la mode imposait de porter autour du cou.

L'usage de la fourchette pour porter l'aliment de l'assiette à la bouche ne s'installa qu'à la fin du 18e siècle.

 

 

 

Et le cure-dent?

 

 

 

 

Considéré par les Romains comme un objet indispensable, le cure-dent était en ivoire, en or ciselé ou en argent. En France au 17e siècle, il devint très impoli de se curer les dents avec un couteau; une personne éduquée se rinçait la bouche avec du vin et utilisait un cure-dent, fabriqué dans des bois parfumés comme le rosier, le cyprès ou le myrte. Il existait des cuillères pliantes dont le bout du manche se dévissait et cachait un cure-dent.

 

 

 

A quand remonte l'usage de l'assiette? 

 

 

 

Le mot "assiette" désignait à l'origine le fait de placer le convive assis à table, puis l'action de mettre les plats sur la table, enfin le service du repas. Dans l'Antiquité les assiettes plates ou creuses étaient en terre cuite, en bois ou en métal, voire en pâte de verre moulée. La désignation "assiette" dans le sens de la vaisselle individuelle n'apparut qu'au 16e siècle, remplaçant l'écuelle, le tranchoir ou tailloir médiéval : une plaque circulaire, rectangulaire ou carré, en bois, en métal ou en verre, sur laquelle on posait une tranche de pain qui absorbait le jus des aliments posés sur le tranchoir. L'assiette creuse individuelle (mazarine) fut introduite en 1653 en France par le cardinal de Mazarin. Les premières assiettes, réalisées en étain, en argent ou en or, étaient destinés aux nobles et aux rois, tandis que le peuple mangeait dans des poteries. L'assiette resta un symbole de luxe jusqu'à ce que, sous Louis XV, la faïence et la porcelaine se généralisent pour toutes les pièces du service de table; à la fin du 18e siècle, l'assiette appartenait à tous. l'assiette plate couverte d'une cloche se développa à partir de 1750.

 

 

 

Parlons de la serviette?

 

 

 

La serviette nous vient des Romains. Dans l'Antiquité, des esclaves portant des aiguières circulaient près des lits et versaient sur les mains des convives une eau fraîche et parfumée qu'ils essuyaient avec une serviette. Au Moyen Age, le "doublier" ou la "longuière", longue pièce de toile posée sur les bords de la table, servait à tous pour s'essuyer les mains et la bouche. Puis, on utilisait la "touaille", toile longue de 4 mètres et pliée en deux sur un bâton, accrochée au mur comme un torchon lors des repas, que l'on prenait debout. On s'essuyait alors avec la touaille ou avec le revers de la main, ou sur son habit.

La véritable serviette fit partie du couvert au 16e siècle en Hollande.

 

 

 

Quand on se met à table, on trinque : "Tchin Tchin". Oui mais pourquoi cette expression?

 

 

 

Vous connaissez sans doute l'histoire de cet industriel qui après avoir signé un important contrat en Chine, honore ses hôtes d'un contrat d'adieu ou l'on sabre le champagne et lance à la cantonade un bruyant : "Tchin-Tchin ! " Le responsable de la délégation chinoise, après quelques secondes d'hésitations lève son verre à son tour en criant : "France ! France !"

Et Oui Tchin- tchin est devenu synonyme de trinquer. Pourtant quand on y regarde bien, il y a là une bizarrerie... La prochaine fois que vous serez en tète à tête au restaurant, trinquez avec votre partenaire ! Et écoutez le bruit ! Ça fait Tchin, pas Tchin-Tchin ! Il manque donc un Tchin ! Quel est donc ce mystère ?

Et bien voilà, au moyen âge, l'empoisonnement dans la nourriture ou dans la boisson était une pratique fort répandue dans certains milieux. Echanger un peu de son breuvage avec quelqu'un était donc en ces temps dangereux un signe de confiance mutuelle. Les verres étaient forts remplis de vin ou de bière (l'apéritif n'existait pas), et souvent dans des matières solides (argent, étain, fer, bois). L'un des 2 buveurs commençait à cogner son verre contre l'autre de telle façon qu'une partie du liquide s'éclabousse et atteigne l'autre verre (premier Tchin). Le second buveur lui rendait bien sûr la politesse (2ème Tchin).

Avec le temps, la confiance entre buveurs est revenue, on ne trinque maintenant qu'une seule fois et sans brutalité (Tchin !). Il est curieux de constater que pendant les années 70, cette coutume à eu tendance à se perdre, remplacée par le lever du verre à l'Américaine. Depuis les années 80 la tradition est repartie, allez donc savoir pourquoi ! Tchin !

 

 

Commentaires

Mikachu le 13-12-2011 à 02:02:22
Tout ça me fait penser à l'expression "mettre le couvert", que l'on doit aussi, si je ne m'abuse, à cette habitude qu'avaient certaines personnes au moyen-âge de régler leurs comptes autour de la table. Pour éviter les assaisonnements intempestifs à la ciguë, à l'arsenic, ou à d'autres substances tout aussi charmantes et mortelles, on avait l'habitude de couvrir les plats, voire les tables, des rois et seigneurs, au sortir de la cuisine, empêchant ainsi quiconque d'y introduire un quelconque ingrédient supplémentaire mal-venu.

Pas fous les anciens !!!
oozmama le 22-07-2008 à 03:35:15
par association d'idée je me souviens de Sylvia Plath (The Bell Jar) invitée chez des gens chicoss, à qui l'on présente un rince-doigts d'eau tiède dans un bol en métal : elle le boit solennellement sous les yeux curieux des convives
gentiane le 09-06-2008 à 22:52:02
Mais c'est mon domaine ça :-D


Nolween, je suis une fifille; lol ;-)


à+
NolweenEawy le 08-06-2008 à 19:51:35
Mon cher Gentiane comment accède ton à ton Blog perso car il est protégé par mot de passe!!