Georges Perec... Voila un écrivain interressant, non seulement parce que c'est un bon écrivain, mais aussi parce qu'il a une façon de faire qui est des plus particulières... (Ce qui va vous permettre d'impressionner tout le monde quand vous parlerez de lui^^)
Il est relativement connu, du fait qu'un de ses livres est souvent utilisé en cours de français en première, il s'agit de W ou le souvenir d'enfance, récit croisé autobiographique, qui alterne fiction et autobiographie, assez classique (par rapport au reste, bien sûr^^)
Georges Perec est membre de l'oulipo (je dis bien "EST membre de l'oulipo", et non pas "était, parce quand on entre dans l'oulipo, on y reste, on est seulement excusé pour cause de décès...)
L'oulipo est une sorte de... secte d'écrivains (non, j'exagère^^)... Non, l'Oulipo est un regroupement d'écrivains, qui s'amusent à écrire des choses plus compliquées et tordues les unes que les autres, en utilisant toutes les figures de styles et toutes les complications existantes pour pondre des textes superbes, certes, mais quasiment incompréhensibles...
Revenons à Georges Perec...Son premier roman "bien particulier" est Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, qui utilise à peu près toutes les figures de styles existantes, mais ce qui suit est encore mieux^^
Son premier roman en tant que membre de l'Oulipo est La Disparition, un roman en lipogramme, un livre entier qui ne contient pas une seule fois la lettre "E"...
Il écrit ensuite Les Revenentes, qui, vous l'aurez deviné en lisant le titre, ne contient cette fois que la voyelle "E", et aucune autre. C'est cette fois-ci un texte monovocaliste.
Et il est bien sûr auteur d'un des plus longs palindromes jamais écrit, Le Grand Palidrome (lien dans l'article précédent), de 1247 mots et 5566 lettres.
En plus de cela, il est également l'inventeur de quelques autres complications littéraires, comme la littérature définitionnelle, la belle absente, le beau présent ou le LSD.
N'hésitez pas à parler de ça pour impressionner tout le monde de votre culture littéraire^^
NB : A tous les internautes arrivant ici depuis danstonchat.com via Google (oui, je suis omniscient^^), contrairement à ce qui est dit dans la quote, ce n'est pas Georges Perec qui est l'auteur du plus long palindrôme jamais écrit, mais Pol Kools (voir cet article)
Palindrome, qu'est-ce donc que la chose qui se cache derrière ce nom un peu
barbare ?
Et bien il s'agit "tout simplement" d'une des figures de style littéraire les plus complexes, et compliquées.
Explications :
Un palindrome est une suite de caractères (des chiffres, mais plus souvent des lettres) qui gardent exactement le même ordre qu'on les lise dans un sens ou dans l'autre...
Alors bien sûr, il en existe des relativement simples, comme certains nombres ou mots uniques, on a par exemple :
- le nombre 1456541 (au pif^^)
- la ville Senones
- la ville Noyon
Il en existe aussi des plus compliqués, mathématiques ou littéraires, composés de plusieurs mots, ou de plus de chiffres :
- 1234+8765=9999=5678+4321
- Engage le jeu que je le gagne (Alain Damasio)
- Esope reste ici et se repose (Victor Hugo)
Il est également bon de citer les variantes, commes les palindromes phonétiques, qui, enregistrés, donne la même chose si on passe la bande dans l'autre sens (vous pouvez vous amuser avec le magnétophone Windows et votre micro, si vous voulez^^), on a :
- Angèle et Laurent enrôlaient les gens
- Dis beau lama t'as mal au bide
Il existe aussi les palindromes de syllabes, ou de mots, voire même de vers...
Syllabes :
- Laconique Nicolas
- Si Didon rêvait là-haut, Théo la verrait donc d'ici
Mots :
- Papa aime Maman, Maman aime Papa
- Place là, de loin, les fous ; petit à petit fous-les loin de la place
Vers :
La petite brise la glace
Pour pêcher avec son ami
Il lui faudrait un autre lieu.
Mais le vent est beaucoup trop froid :
Il lui faudrait un autre lieu
Pour pécher avec son ami :
La petite brise la glace
(et attention, nous avons "pêcher" et "pécher"^^)
Malgrès tout, les palidromes les plus impressionnants restent les palindromes composés de plusieurs centaines (et même plusieurs milliers) de mots... Certes, la lecture n'est pas des plus facile, et les textes sont assez décousus, mais essayez donc d'en inventer un de trois ou quatres mots, et vous comprendrez l'exploits que ces palindromes représentent ! Par exemple, nous pouvons voir les palindrômes de Saint Gilles ou de Georges Perec (prochainement, un article sur ce dernier) :
- Palindrome de Saint Gilles (2119 mots, Pol Kools)
- Le Grand palindrome (1247 mots, Georges Perec)
2. Ptite brimbelle le 01-07-2008 à 19:45:15 (site)
Oups désolé j'avais pas vu! mais c'est pas la de la prof de maths?? lol
3. gentiane le 05-08-2008 à 11:27:38 (site)
C'est fascinant, franchement !
J'avais aussi appris cela à l'époque, mais j'ai oublié, merci pour la piqûre de rappel :-D
Comment la grande Rome, la Rome des Césars, a-t-elle pu devenir à ce point décadente, jusqu'au point de faire s'effondrer le plus grand Empire que la terre ai connu, étendu de la Calédonie (l'Ecosse) à la Judée.
On connait bien entendu Julius Caesar, vainqueur d'Alésia, et auteur (ou pas... ça dépend ) des célèbres Veni, Vidi, Vici, Alea Jacta Est, ou Tu quoque fili, mais on connait un peu mal les Césars suivants... On peut éventuellement y trouver une explication concernant la chute de Rome...
Auguste (-27 - 14) : Il met en place le régime du Principat . En principe, cela signifie qu'il est le premier des sénateurs, princeps senatus. En réalité, Auguste possède tous les pouvoirs : civils ET religieux. Il devient finalement le premier Empereur de Rome en -27, abandonne son nom d'Octave pour celui d'Auguste (Augustus qui signifie "Vénérable", "Sacré"). C'est à cette époque que l'on commence à parler de "culte impérial".
Tibère (14 - 37) : fit assassiner Germanicus, son successeur désigné, un peu trop populaire à son goût. Il mit à mort nombre de sénateurs. Sa villa de Capri, où il se retira, aurait été le théâtre de fêtes monstrueuses et un lieu de tortures.
Caligula (37-41) : s'unit à sa soeur Drusilla, nomma son cheval consul et fut, lui aussi, grand exterminateur de sénateurs, qu'il obligeait à se suicider avant de confisquer leurs biens et leur fortune. Un jour, malade, il entendit un flatteur s'exclamer "Comme j'aimerais souffrir à la place de l'Empereur". Caligula lui aurait répondu : "ton voeu va être exaucé". Le flatteur fut aussitôt exécuté.
Néron (54 - 68) : aurait fait assassiner son demi-frère Britannicus, ébouillanter sa première épouse, Octavie, piétiner la seconde, Poppée, et tuer d'un coup de glaive sa mère, Agrippine. Il aurait obligé son précepteur Sénèque à se suicider, ainsi qu'une grande partie du Sénat. Puis il brûla Rome, fit accuser les chrétiens et les livra aux fauves.
Vespasien (69 - 79) : Proclamé Empereur par ses propres troupes en août 69, il réorganise l'Empire après le règne agité de Néron. Il consolide les frontières , restaure les finances de l'Etat, rend son prestige au Sénat, mais pas son pouvoir. Vespasien est connu pour son avarice proverbiale. Lassé de voir les Romains se soulager partout dans les rues, il fit construire des toilettes publiques, les fameuses "vespasiennes"... et s'empresse de les taxer. Le premier impôt sur l'urine, en quelques sortes... son idée n'est cependant pas perdue... encore aujourd'hui...
1. sparkle le 29-06-2008 à 20:21:41 (site)
interressant... j'ai loupé pas mal de choses ce mois ci... des bises
2. gentiane le 05-08-2008 à 11:33:07 (site)
Ha, d'où l'origine des vespasiennes ;-)
Intéressant tout cela, merci :-)
3. ooz le 13-09-2008 à 12:00:09
son mon oreiller, le "de viris illustribus" et "la vie ses douze Césars" (dont un de Suetone). Trop chiants, alors merci pour ce résumé
édité le 13-09-2008 à 14:01:25
Bonjour !
Etant moi même une fleur, il est évident que je ne pouvais pas ne pas vous proposer un article de ce genre !
Vous savez certainement qu'offrir une rose rouge à une femme à un sens, mais connaissez-vous précisément la signification de chaque fleur? Très utilisé à l'époque Victorienne, le langage des fleurs a été popularisé en France à la "Belle Epoque" et revient à la mode pour ceux qui ne sont pas dénué de romantisme ou de poésie.
Désormais, vous pourrez composer vos bouquets avec classe tout en faisant passer un subtil message à son destinataire :
Petite liste non-exhaustive :
Acacia: désir de
plaire
Anémone: persévérance
Aubépine:
soyez prudent
Azalée: joie d'aimer
Bégonia:
amitié cordiale
Bleuet: amour timide
Gentiane : en me fuyant, vous
me faites souffrir
Géranium
rose: je suis heureux près de vous
Géranium rouge : tristesse, chagrin d'amour
Giroflée:
constance
Glaïeul: rendez-vous
Gui: triomphe
Giroflée
: amour grandissant, fidélité
Gueule de loup : viens le plus
vite possible !
Glycine: tendresse
Et ce n'est pas tout ! Saviez vous également que la couleur à sa propre signification ?
Ainsi un bouquet en camaïeu de bleus invite à la douceur et à l'harmonie. Les nuances de bleu, bleu-lavande ou bleu-violet, offrent une grande diversité de significations qui permettent d'exprimer entre autres: la patience, la timidité, la séduction, la fidélité, la tendresse, l'amitié, la gratitude. L'ancolie bleu et la gentiane bleu (c'est moi ça ! Ben si j'avais su... lol ) font exception en exprimant des sentiments négatif de tristesse ou de souffrance.
Alors que les teintes orange expriment généralement l'amour avec joie, bonheur et chaleur. Toutefois, ses nuances offrent des significations très diversifiées. Elle est utilisé lorsque la notion de temps est importante par exemple dans les cas d' une aventure sans lendemain, du déclin d'un amour, de la naissance d'un amour mais elle peut aussi exprimer l'inquiétude, la sensualité ou la fidélité.
Bien-sûr, la couleur blanche c'est la noblesse des sentiments, la tendresse maternelle mais aussi l'innocence d'un premier amour. Le blanc exalte les sentiments et les élèvent au plus haut niveau.
La-dessus, je vous laisse deviner le message que cette fleur à la forme assez équivoque veut faire passer :
1. sandie le 17-06-2008 à 19:48:08 (site)
Très sympa cette idée, j'en connaissais déjà quelques unes, ma fleur préférée, le coquelicot, sa signification me plaît bien ! Allez hop, je vous favorifie.
2. rosetina le 18-06-2008 à 04:27:53 (site)
Bonjour, très interessant ton article sur les fleurs, j'adore les hortensias et les roses. A plus Rose ♥.
3. Galate2 le 18-06-2008 à 18:26:05 (site)
Heureusement que je ne tiens pas compte de la signification des fleurs car j'adore les roses jaunes!
4. oozmama le 22-07-2008 à 01:22:40
je vous offre un bouquet de pensées orange et de soucis orange, et une brassée de jasmin parce que ça embaume la pièce, même en plein air. Mama
Pourquoi dit-on "mettre la table" ?
Au Moyen âge, on mettait réellement la table, c'est à dire qu'on installait des tréteaux sur lesquels on posait des planches...
Pourquoi trouve-t-on des couteaux à bout ronds?
Le cardinal de Richelieu irrité que les gentilshommes se curent les dents à table avec leur couteau, demanda à son coutelier d'arrondir les bouts de ces ustensiles en promulguant un édit en 1610.
Pourquoi ne doit-on pas couper la salade avec un couteau?
Les couteaux étaient souvent en argent, or l'argent avec le vinaigre ce n'est pas terrible...
Depuis quand utilise-t-on les couteaux à table?
En pierre ou en bronze à la préhistoire, le couteau fut en fer chez les Celtes et devint fermant chez les Romains. Au moyen Age, le couteau était un objet personnel que l'on portait à la ceinture ou dans un étui. Il y avait de grands couteaux réservés aux écuyers tranchants qui découpaient et tranchaient la viande. De petits couteaux étroit, le "parepains", servaient à plusieurs usages; préparer la tranche de pain du tailloir, piquer la viande et la porter à la bouche par le bout pointu de la lame. Avec l'apparition de la fourchette pour piquer les aliments, le bout de la lame du couteau s'arrondit peu à peu.
Les couteaux de table ont commencé à se différencier selon leur usage au cours du 17e siècle. En 1929, l'Econome, couteau éplucheur, fut breveté par Pouzet et fabriqué à Thiers.
Connaissez-vous l'histoire de la fourchette?
L'histoire de la diffusion en Europe de la fourchette (couvert à dents pointues avec un manche) a pris neuf siècles. Au moyen Age, la fourchette n'avait que deux dents et était un objet aussi rare que luxueux, avec un manche en cristal ou en ivoire. jusqu'au milieu du 17e siècle en France, on mangeait avec ses doigts. la fourchette fut introduite par la reine Catherine de Médicis, au 16e siècle, et apparut à la table de son fils; le roi Henri III. Invité à quelques festins de la noblesse vénitienne par le doge, Henri III fut intrigué par un ustensile de table qu'il n'avait encore jamais vu: un manche finement ouvragé en corne, en ivoire ou en pierre dure, prolongé par deux dents effilées. Cet accessoire ingénieux qui se nommait "fourchette (petite fourche) présentait le double intérêt de piquer les viandes plus élégamment qu'avec ses doigts ou la pointe d'un couteau, en évitant de tacher cette fraise tuyauté et empesée que la mode imposait de porter autour du cou.
L'usage de la fourchette pour porter l'aliment de l'assiette à la bouche ne s'installa qu'à la fin du 18e siècle.
Et le cure-dent?
Considéré par les Romains comme un objet indispensable, le cure-dent était en ivoire, en or ciselé ou en argent. En France au 17e siècle, il devint très impoli de se curer les dents avec un couteau; une personne éduquée se rinçait la bouche avec du vin et utilisait un cure-dent, fabriqué dans des bois parfumés comme le rosier, le cyprès ou le myrte. Il existait des cuillères pliantes dont le bout du manche se dévissait et cachait un cure-dent.
A quand remonte l'usage de l'assiette?
Le mot "assiette" désignait à l'origine le fait de placer le convive assis à table, puis l'action de mettre les plats sur la table, enfin le service du repas. Dans l'Antiquité les assiettes plates ou creuses étaient en terre cuite, en bois ou en métal, voire en pâte de verre moulée. La désignation "assiette" dans le sens de la vaisselle individuelle n'apparut qu'au 16e siècle, remplaçant l'écuelle, le tranchoir ou tailloir médiéval : une plaque circulaire, rectangulaire ou carré, en bois, en métal ou en verre, sur laquelle on posait une tranche de pain qui absorbait le jus des aliments posés sur le tranchoir. L'assiette creuse individuelle (mazarine) fut introduite en 1653 en France par le cardinal de Mazarin. Les premières assiettes, réalisées en étain, en argent ou en or, étaient destinés aux nobles et aux rois, tandis que le peuple mangeait dans des poteries. L'assiette resta un symbole de luxe jusqu'à ce que, sous Louis XV, la faïence et la porcelaine se généralisent pour toutes les pièces du service de table; à la fin du 18e siècle, l'assiette appartenait à tous. l'assiette plate couverte d'une cloche se développa à partir de 1750.
Parlons de la serviette?
La serviette nous vient des Romains. Dans l'Antiquité, des esclaves portant des aiguières circulaient près des lits et versaient sur les mains des convives une eau fraîche et parfumée qu'ils essuyaient avec une serviette. Au Moyen Age, le "doublier" ou la "longuière", longue pièce de toile posée sur les bords de la table, servait à tous pour s'essuyer les mains et la bouche. Puis, on utilisait la "touaille", toile longue de 4 mètres et pliée en deux sur un bâton, accrochée au mur comme un torchon lors des repas, que l'on prenait debout. On s'essuyait alors avec la touaille ou avec le revers de la main, ou sur son habit.
La véritable serviette fit partie du couvert au 16e siècle en Hollande.
Quand on se met à table, on trinque : "Tchin Tchin". Oui mais pourquoi cette expression?
Vous connaissez sans doute l'histoire de cet industriel qui après avoir signé un important contrat en Chine, honore ses hôtes d'un contrat d'adieu ou l'on sabre le champagne et lance à la cantonade un bruyant : "Tchin-Tchin ! " Le responsable de la délégation chinoise, après quelques secondes d'hésitations lève son verre à son tour en criant : "France ! France !"
Et Oui Tchin- tchin est devenu synonyme de trinquer. Pourtant quand on y regarde bien, il y a là une bizarrerie... La prochaine fois que vous serez en tète à tête au restaurant, trinquez avec votre partenaire ! Et écoutez le bruit ! Ça fait Tchin, pas Tchin-Tchin ! Il manque donc un Tchin ! Quel est donc ce mystère ?
Et bien voilà, au moyen âge, l'empoisonnement dans la nourriture ou dans la boisson était une pratique fort répandue dans certains milieux. Echanger un peu de son breuvage avec quelqu'un était donc en ces temps dangereux un signe de confiance mutuelle. Les verres étaient forts remplis de vin ou de bière (l'apéritif n'existait pas), et souvent dans des matières solides (argent, étain, fer, bois). L'un des 2 buveurs commençait à cogner son verre contre l'autre de telle façon qu'une partie du liquide s'éclabousse et atteigne l'autre verre (premier Tchin). Le second buveur lui rendait bien sûr la politesse (2ème Tchin).
Avec le temps, la confiance entre buveurs est revenue, on ne trinque maintenant qu'une seule fois et sans brutalité (Tchin !). Il est curieux de constater que pendant les années 70, cette coutume à eu tendance à se perdre, remplacée par le lever du verre à l'Américaine. Depuis les années 80 la tradition est repartie, allez donc savoir pourquoi ! Tchin !
1. NolweenEawy le 08-06-2008 à 17:51:35 (site)
Mon cher Gentiane comment accède ton à ton Blog perso car il est protégé par mot de passe!!
2. gentiane le 09-06-2008 à 20:52:02 (site)
Mais c'est mon domaine ça :-D
Nolween, je suis une fifille; lol ;-)
à+
3. oozmama le 22-07-2008 à 01:35:15
par association d'idée je me souviens de Sylvia Plath (The Bell Jar) invitée chez des gens chicoss, à qui l'on présente un rince-doigts d'eau tiède dans un bol en métal : elle le boit solennellement sous les yeux curieux des convives
4. Mikachu le 13-12-2011 à 01:02:22
Tout ça me fait penser à l'expression "mettre le couvert", que l'on doit aussi, si je ne m'abuse, à cette habitude qu'avaient certaines personnes au moyen-âge de régler leurs comptes autour de la table. Pour éviter les assaisonnements intempestifs à la ciguë, à l'arsenic, ou à d'autres substances tout aussi charmantes et mortelles, on avait l'habitude de couvrir les plats, voire les tables, des rois et seigneurs, au sortir de la cuisine, empêchant ainsi quiconque d'y introduire un quelconque ingrédient supplémentaire mal-venu.
Pas fous les anciens !!!
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