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Pour me faire pardonner de deux semaines d'absences (et oui, les partiels et une galère perso m'ont sauvagement détruit mon emploi du temps) voici un bon gros article comme vous les aimez !

Chapitre 4 : Les satellites naturels

Et oui ! Parce qu'on a beau envoyer tout le métal qu'on veut autour de la Terre, y reste que la Lune, c'est quand même vachement plus beau et plus chouette !

Vous vous en doutez, la Lune est un satellite naturel. Mais, encore heureux, ce n'est pas le seul qui existe dans notre système solaire. Et avant de faire le tour de tous ces hiboux objets, nous allons voir le comment du pourquoi du satellite naturel.

C'est quoi ? C'est simple, un satellite naturel est un objet céleste qui tourne autour d'un autre objet céleste qui tourne autour d'un astre. La Lune tourne autour de la Terre qui tourne autour du Soleil. Nous avons là deux systèmes d'orbites imbriqué l'un dans l'autre. À part de manière artificielle et temporaire, nous ne connaissons pas de système à trois niveaux ou plus.

Mais concrètement, y'a quoi dedans ? Eh bien, l'origine des satellites naturels est très diverses. Cela dépend des matériaux à dispositions, des forces gravitationnelles du moment et d'un certain nombre de variables un peu aléatoires. Mais on peut les cataloguer en plusieurs catégories :

_ Ceux qui se sont formés en même temps et avec l'objet autour duquel ils tournent, c'est l'accrétion. (Exemple : les Lunes galiléennes de Jupiter)

_ Ceux qui se sont formés ailleurs et qui ont été capturé par l'objet dont ils sont les satellites désormais, c'est la capture. (Exemple : Triton, Phobos, Déimos)

_ Ceux qui sont issus d'une collision ultérieur d'un objet déjà formé et qui se sont formés à partir des matériaux éjectés, c'est l'origine de la collision. (Exemple : La Lune)

Passons maintenant au catalogue, cette longue liste qui peut rendre fou si on tente de tout retenir. Pour être plus clair je vais la diviser en deux parties distinctes : d'abord les planètes, ensuite le reste, parce qu'il y a des restes...

Les planètes sont grosses, lourdes et dispose facilement de la masse nécessaire pour capture et/ou entretenir facilement des satellites naturels :

 Et voici un peu du reste des objets du système solaire qui dispose d'une ou plusieurs lunes. On y trouve des planètes naines, des planétoïdes et des astéroïdes tout simples. En fait, la liste exaustive est très longue et je vais me contenter de quelques objets phares :

 Et voilà !! Vous avez pleins de nom à retenir, plein d'explications à fournir et donc un super moyen de briller un peu plus en société pour cette semaine !

On se retrouve la semaine prochaine (Je le jure !!!) pour un nouveau chapitre ! ^^

Et me revoilà pour un dimanche riche et insolite !

Aujourd'hui je vous propose d'aborder quelque chose de pas très officiel, mais de pas plus officieux. Concrêtement, les astronomes adorent faire des catégories pour chaque objet différent observé. Bon ça sert beaucoup car plus la catégorie est précise, plus on peut facilement lui associer des nouvelles découvertes.

Sauf que dans le cas des cailloux qui tournent autour du Soleil, vous avez toutes les tailles, toutes les formes et toutes les couleurs possibles... Et là vous faites face au plus grand générateur de débat ! ^^

Chapitre 3 : Les planètoïdes

La définition des planétoïdes n'est pas établie à l'heure actuelle par l'UAI, qui les classes vaguement comme objets plus gros que des astéroïdes mais moins gros que des planètes naines... Pour faire moins vague je vais vous préciser comment on pourrait les classer : " Tout objet tournant autour d'un étoile et ayant potentiellement atteint l'équilibre hydrostatique (= suffisamment gros pour être sphérique) mais dont ce dernier n'est pas prouvé scientifiquement est un planétoïde ".

Voilà, ce sont des astéroïdes assez gros (entre 500 et 1700 km de diamètre) mais qui n'ont pas eu la chance d'être visité soit pas une sonde, soit par le regard d'Hubble. Donc, on ne peut pas dire, "oui, ils sont complètement sphériques, ce sont des planètes naines". Les débats sont un peu en suspens en ce moment car les astronomes (et les passionnés) attendent les résultats de deux sondes : Dawn et New Horizons. Ces deux petites sondes sont actuellement les plus importantes missions en ce qui concerne les cailloux de notre système. Toutes deux devraient atteindre leur objectif en 2015, et je peux vous prédire que la communauté scientifique sera en émois pour au moins dix ans ! ^^

Mais que vont faire ces deux sondes ? Dawn va visiter Cérès, et New Horizons va voir Pluton, rien que ça. "Mais ce sont des planètes naines déjà !" Et oui, mais en étudiant ces planètes naines on pourrait plus facilement ranger les planètoïdes en attente de classification. Déjà Dawn a pu observer Vesta de très près en nous fournissant des informations pour une dizaine d'années, et surtout en la rétrogradant en astéroïde. Et oui, Vesta est plus sphérique que le pensait les astronomes, mais est encore beaucoup trop raboté, cassé et déformé par les impacts.

De son côté New Horizon va réaliser le grand rêve du survol de Pluton et de son satellite Charon. D'ailleurs, Charon est un planètoïde à l'heure actuelle. On hésite entre le traiter uniquement en lune de Pluton, ou bien en planète naine indépendante formant un système orbital binaire avec Pluton (moi je suis pour la deux ! :D). Mais cette sonde ne se cantonnera pas à ces deux astres. Sa mission est prévu pour cartographier un peu les alentours, c'est à dire la fameuse ceinture de Kuiper.

En effet, dans cette dernière nous trouvons un certain nombre de gros objets qui sont potentiellement des petites planètes. Pour n'en citer que les plus connu je vous invite à découvrir Quaoar, Ixion, Orcus, Varuna,  2002 UX₂₅, 2002 TX₃₀₀, 2002 AW₁₉₇ et enfin 2007 OR₁₀. Ces objets sont assez difficile à observer, pour preuve leurs estimations de tailles varient facilement de 500 km entre deux mesures. L'envoi d'un nouveau téléscope spatial et la visite de New Horizons changera sûrement la donne.

Mais parmi ces planètoïdes nous trouvons aussi des objets plus éloignés... En effet, souvenez-vous d'Éris de l'article précédent. Et bien sachez que cette planète naine est aussi un objet épars. Elle orbite beaucoup plus loin que la ceinture de Kuiper et elle n'est pas seule. En effet, certains se rappeleront de ce nom : Sedna. C'est la fameuse "dixième planète" qui a tant secoué les astronomes avant que l'on ne découvre Éris. Et bien ce planètoïde met 12 000 ans pour faire le tour du Soleil. Ce n'est pas aussi éloigné que certaines comètes (voir le chapitre 1), mais cela en fait malgré tout un objet céleste vraiment exceptionnel ! Pareillement, on découvre 2002 TC₃₀₂ et  2004 XR₁₉₀, qui sont aussi tous les deux des candidats aux planètes naines. En fait, il y a deux moyens de trouver les objets épars, soit ils sont assez gros pour qu'on les voit, ce qui fait d'eux presque automatiquement des planètes naines probables, soit ils passent suffisamment près de nous, auquel cas il y a plus de chance que ce soit des comètes. Attention, même les plus gros objets sont découverts car ils sont "proches" de nous dans leurs orbites actuelles ! 

Voilà, j'espère vous avoir fourni de quoi alimenter une bonne semaine de trucs chouettes à dire pour briller devant les gens ! ^^

Et me revoilà pour un article sensationnel sur tous ces trucs bizarres qui tournent autour de notre belle étoile. Cela n'intéresse que les scientifiques et les fous (et parfois il est difficile de faire la différence) mais si vous voulez briller en société par votre savoir, voilà un petit plus pour parler des astres ! ^^

Chapitre 2 : Les Planètes Naines

Pour peu que vous ayez lu un peu d'astronomie ces dernières années, vous êtes au courant que Pluton n'est plus considérée comme une planète à part entière. Mais qu'est-elle devenue ?

Une planète naine !!

Une planète naine c'est comme une planète : c'est pas une étoile, c'est rond, et ça tourne autour d'une étoile. Mais là où une planète est la force majeure sur son orbite, une planète naine n'a pas fait forcément le ménage et peut le partager avec d'autres objets de taille similaire, à l'instar de Pluton qui partage son orbite avec sa première lune Charon et pleins d'autres cailloux que l'on verra plus tard.

Donc Pluton est une planète naine, mais qui sont les autres ? Actuellement, il y en a 5 avec Pluton. D'abord, la plus proche de nous, Cérès, se trouve entre Mars et Jupiter, et c'est un objet sphérique d'à peu près 990 km de diamètre (la Terre en fait 12 650), quand on l'a découvert au 19ième siècle on l'avait d'abord considéré comme une planète avant de la rétrograder en astéroïde. Mais comme c'est un objet sphérique, bein ensuite elle est redevenue une planète, naine cette fois.

Ensuite, le troisième objet est Éris, c'est une planète naine à peine plus grosse et surtout beaucoup plus lourde que Pluton, c'est elle qui a mis le bazar chez les astronomes et les a poussé à créer cette catégorie. Ce gros caillou mesure 2 326 km de diamètre (Pluton fait 2 306 km de diamètre) et dispose d'une petite lune : Dysnomie.

Enfin, peu de temps après tout ça, on découvre deux autres objets que l'on range dans cette catégorie : Hauméa (prononcez Ha-ou-méa), et Makemake (prononcez makémaké). Hauméa est un objet oblong (en forme d'œuf) d'à peu près la même taille que Pluton et Makemake semble être plus petit mais complètement sphérique. Leur accession au statut de planète naine est surtout due à la date de leur découverte et à la validité des calculs de masses et de tailles obtenus, sans cela ils se retrouveraient dans la prochaine catégorie que nous verront.

Voilà, hormis Cérès qui est dans la ceinture d'astéroïdes, toutes les autres planètes naines se trouvent dans la ceinture de Kuiper, la ceinture de roche située après Neptune. Et c'est aussi dans cette dernière ceinture qu'orbitent tous les objets que nous verrons la prochaine fois ! ^^

À dimanche prochain ! \o 

 Lyokoï, Astronome des planètes qui ne le sont pas vraiment

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Hop, c'est parti pour un mini-article vu que les orages m'ont sabré les deux précédents...

Aujourd'hui, nous ferons un peu de français, langue aussi belle et poétique qu'énigmatique. Donc aujourd'hui, nous allons "tremper notre biscuit", du moins connaître l'origine de cette expression.

Origines:

Cette expression apparue au milieu du XXe siècle est une évolution de l'ancienne expression "tremper son pain au pot" (employée, entre autres, par Rabelais), image très parlante pour qui est un peu au fait de la manière de faire les bébés.

Le mot biscuit est issu du latin médiéval 'biscoctus' qui signifiait "cuit deux fois" et qu'on retrouve en espagnol 'bizcocho', en italien 'biscotto' (qui a donné 'biscotte').

Il est possible aussin que le 'biscuit', petite douceur qu'on s'accorde bien volontiers, vienne du vieux terme 'bistoquette' (qu'on trouve encore actuellement sous la forme 'bistouquette') qui désignait le pénis, instrument dont la forme est proche d'un boudoir, biscuit qui a pu faciliter la naissance de l'image.

Le plus étonnant est que l'on retrouve cette expression dans d'autres pays tel que le brésil, l'espagne ou l'Italie...

L'image est sensiblement la meêm ailleurs dans le monde, ainsi:

En Angleterre, on dira "To dip one's wick", littéralement "tremper sa mèche".

Au Québec et en Suisse, se tremper le pinceau.

En grèce, Βρέχω τη μπουκιά μου (Vrékho ti boukiàmou) ---> "tremper sa bouchée de pain"

En Espagne, on utilise aussi l'expression tremper le Churro (et là subitement, je viens de faire baisser le chiffre d'affaire des forains vendeurs de Churros)

Parce que la langue française est riche, on trouve beaucoup de synonymes de cette expression parmi lesquels:

- Trinquer du nombril

- Mettre le petit Jésus dans la crèche
- Remuer le gigot
- Faire sprinter l'unijambiste
- Chatouiller le nénuphar
- Amener Prosper au cirque

- Mettre un polichinelle dans le tiroir

- Faire baver la limace

- Ramoner la cheminée

- Tisonner le fourneau et bien d'autres, mais je laisse votre imagination fertile continuer dans les commentaires... On se quitte en musique...

Swyrg, gobelin poète...

Dans ma recherche de l'article inutile parfait, j'explore une nouvelle méthode : Aujourd'hui, je prend le système solaire et je lui enlève le Soleil et les Planètes ! Et comme il reste pleins de trucs, c'est l'occasion de faire main basse sur ce savoir Ô combien inutile, mais tellement important pour briller en société ! ^^

Alors voilà, que reste-t-il du système solaire si on lui enlève ses gros objets ? Des petits objets ! (Merci captain Obvious! ^^)

En fait, lorsque j'ai fait la liste je ne me suis pas aperçu qu'il y avait tant à dire. Alors, après réflexion j'ai décidé de vous proposer un type d'objet par semaine en m'arrêtant à ce qui est connu et reconnu, ( sinon j'aurais pu y rajouter la matière noire, l'énergie noire, les ondes gravitationnelles et tout plein d'autres trucs complètement fous mais Ô combien passionnants ! :D ). Nous voilà donc partis pour 8 semaines d'articles hebdomadaires de taille réduite mais tout aussi intéressants  ! ;)

Chapitre 1 : Les comètes

Ainsi donc les premiers objets auquels tous le monde pense dans le système solaire qui ne soient ni le Soleil ni les Planètes, ce sont les comètes. Vous savez, ces boules de glaces qui frôlent notre astre en brûlant leurs surface.

Les vents solaires les font fondre et toute l'eau arachée par ces derniers se gèle instantanément derrière en formant une longue et magnifique queue. Cette queue de la comète varie en fonction de la quantité d'eau arachée et de la vitesse de l'objet. Avec des téléscopes on peut voir une deuxième queue, qui, elle, est faite de plasma. Certaines des plus longues queues de comète vues depuis la Terre ont atteint la moitié du ciel en longueur.

La queue des comètes est le premier des deux facteurs qui nous permet de classifier ces objets, le deuxième est l'excentricité de l'ellipse de leur orbite. Une ellipse c'est un rond écrasé comme un ballon de rugby vu de profil, qui peut être plus ou moins excentrique, c'est à dire plus ou moins écrasé. Le Soleil se trouve à un des deux foyers de l'ellipse et l'autre est un point gravitationnel imaginaire (Article Wiki pour comprendre tout ça!).

Les comètes de notre système solaire ont des période de révolution (un tour autour du Soleil) qui varient de 3,28 ans pour 2P/Encke à 21,4 millions d'années (estimations) pour C/1992 J1. Et pour finir, sachez que les comètes sont éphémères, les scientifiques ont calculé une moyenne de 50 passage près du Soleil avant l'évaporation totale de l'objet...

Rendez-vous dimanche prochain pour la suite ! \o

 Lyokoï, Astronome de trucs pas intérressants et inutiles

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